Cette nouvelle circulaire du 30 janvier 2023 s’appuie sur les conclusions du groupe de travail constitué du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique et de la mission CGAAER/CGEDD d’appui aux PTGE. Il confirme que le PTGE, est un outil de concertation adapté pour répondre spécifiquement aux bassins en tension sur la ressource en eau cependant son efficacité doit être améliorée. Les travaux réalisés à partir des points de blocage relevés sur les 50 projets en cours ont abouti à établir la liste des principaux points à prendre en compte pour la réussite de la démarche :
- Une gouvernance basée sur la désignation d’un préfet référent pour chaque PTGE et un comité de pilotage représentatif de l’ensemble des usages et des enjeux de préservation et restauration des milieux naturels (un cadre basé sur la CLE en présence d’un SAGE) ;
- La définition par les structures porteuses d’une feuille de route précisant les objectifs et un calendrier ciblé sur deux ans comprenant le diagnostic, l’élaboration du programme d’action et la validation par les différents acteurs
- Une complétude du diagnostic vérifié par le préfet référent et définie à partir d’un porter à connaissance de l’État transmis au porteur de projet
- Un programme d’action présentant plusieurs scénarii dont un scenario sans projet dotés chacun d’une analyse économique et comportant une multiplicité d’actions dont certaines obligatoires comme les économies d’eau.
En cas de blocages persistants le préfet référent réunit les décideurs et financeurs et établit un dire de l’État qui fixe les objectifs pour que soit approuvé, dans un délai de deux ans au plus, le contenu du PTGE, les volumes prélevables et les éventuels nouveaux ouvrages de stockage ou de transfert.